Les protéines : pour vieillir en santé
Présentation du symposiumDe récents progrès de la recherche sur les protéines pourraient améliorer l’état de santé de la population, surtout en ce qui a trait au maintien de muscles sains à l’âge adulte et à la prévention de la perte de masse musculaire à un âge plus avancé.
Les effets bénéfiques des protéines alimentaires sur la santé musculaire des adultes se précisent. Un nombre croissant d’études et d’articles de revue de littérature recommandent que les adultes augmentent leur consommation de protéines au-delà des Apports nutritionnels recommandés (ANR); cette augmentation devrait principalement être intégrée aux repas et non pas répartie n’importe quand pendant la journée. Les résultats de la recherche sur l’anabolisme des protéines dans les muscles et la régulation de l’appétit soutiennent que l’approche consistant à consommer une quantité minimale de protéines (environ 30 g par repas) est prometteuse pour les adultes qui cherchent à maintenir leur masse musculaire tout en maîtrisant leur poids. Plus spécifiquement, le déjeuner contient habituellement une grande part de glucides et peu de protéines, alors que, souvent, la consommation de protéines est exagérément élevée au souper.
Nos recherches ont révélé que 30 g de protéines représentent près de la quantité maximale pouvant servir, lors d’un repas, à stimuler la synthèse des protéines à l’intérieur des muscles. À moins que les besoins énergétiques quotidiens d’une personne soient élevés, il est probable que l’excès de protéines sera oxydé et (ou) éventuellement stocké sous forme de gras. Nous émettons donc l’hypothèse que le transfert, du souper au déjeuner, d’une partie des protéines consommées pourrait optimiser la croissance et la réparation des muscles, tout en équilibrant l’apport général en nutriments et en énergie.