Monsieur Ridoutt est chercheur scientifique principal à la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), l’agence scientifique nationale de l’Australie. Il détient un baccalauréat en science forestière et un doctorat en physiologie végétale de l’University of Melbourne. Monsieur Ridoutt a commencé sa carrière comme scientifique en foresterie, avant de se spécialiser dans l’évaluation de l’empreinte hydrique et carbonique. Il possède une expertise en analyse du cycle de vie en matière de développement durable dans les domaines de la production agricole, des systèmes alimentaires et de l’alimentation durable. Il est activement impliqué dans la conception de méthodes de calcul avancées qui peuvent servir de base fiable pour améliorer les pratiques en développement durable. Il est également un pionnier dans l’évaluation de l’empreinte hydrique et dirige actuellement un groupe de travail du United Nations Environment Programme and the Society for Environmental Toxicology and Chemistry (UNEP-SETAC), une initiative portant sur le cycle de vie des indicateurs d’empreinte. Il participe également à l’uniformisation internationale des évaluations et des rapports portant sur la durabilité, dans le but de réduire les coûts et les risques pour les entreprises, ainsi que d’améliorer la qualité des déclarations et des étiquettes environnementales à l’intention du grand public. À cet égard, il agit à titre de délégué australien dans plusieurs groupes de travail de l’Organisation internationale de normalisation (ISO).

Monsieur Ridoutt vise à fournir des données scientifiques probantes pour éclairer le débat sur les systèmes alimentaires durables et l’alimentation durable. Ses recherches portent particulièrement sur l’industrie du bétail et le rôle des produits d’élevage dans un système alimentaire durable. Il a publié la première analyse du cycle de vie de l’empreinte hydrique dans le secteur laitier et a démontré que de nombreux produits provenant de l’élevage du bétail peuvent être réalisés avec un minimum d’eau douce pour contrer sa pénurie. Ainsi donc, il dissipe le mythe voulant que l’empreinte hydrique de la production animale soit nécessairement plus importante que celle de la production végétale pour une valeur nutritionnelle équivalente. Au cours de sa carrière, il a publié environ 60 articles dans des revues scientifiques. Ses plus récentes publications portent sur l’évaluation des émissions de gaz à effet de serre provenant de la production alimentaire australienne.