Le gaspillage alimentaire : nous sommes tous concernés
Présentation du symposiumPuisque la population mondiale est estimée à plus de 7 milliards d’êtres humains et qu’on prévoit atteindre 9 milliards de personnes en 2050, certains prédisent que la production alimentaire devra passer de 70 à 100 %. Il pourrait toutefois être possible de diminuer ces besoins en production en déterminant les types d’aliments sains qui réduisent les coûts en soins de santé et améliorent la capacité des systèmes de production. De plus, étant donné que l’on gaspille près de 40 % de la nourriture, il y a là une belle occasion de produire moins d’aliments et de mettre l’accent sur ceux qui sont de meilleure qualité, tout en évitant de les gaspiller.
Environ 50 % du gaspillage dans toute la chaîne alimentaire provient des familles. Une récente étude canadienne a démontré qu’environ le tiers du gaspillage alimentaire issu de la cueillette des ordures était inévitable, alors que le reste était « évitable » ou « probablement évitable ». Les fruits et les légumes comptaient pour environ la moitié des déchets alimentaires, tandis que la plus faible proportion était constituée de produits laitiers et d’œufs – bien que les données ne permettaient pas d’évaluer la quantité d’aliments jetés dans les éviers ou dans les toilettes.
La réduction constitue le principe fondamental en vue de traiter le problème du gaspillage alimentaire. Il faudrait ensuite produire des aliments d’abord pour les êtres humains, même au risque de les gaspiller, et par la suite pour nourrir le bétail.
Réduire le gaspillage alimentaire fait l’unanimité dans toutes les principales religions et demeure possible grâce à la prise de conscience de la valeur des aliments, la planification des repas, l’utilisation des restes et la préservation de la nourriture.