Pour regarder cette présentation gratuite, accédez aux enregistrements de la SCN ici (présentation disponible en anglais uniquement)
Veuillez noter que cette présentation a été rendue disponible et accessible gratuitement aux membres et aux non-membres de la SCN grâce à une commandite conjointe avec les PLC.
À la fin du webinaire, les participants :
- Comprendront mieux les concepts à la base d’une alimentation saine et durable tels que l’apport suffisant en nutriments et les paramètres environnementaux.
- En sauront plus sur la prévalence des carences nutritionnelles courantes et sur les facteurs de risque associés.
- Reconnaîtront l’importance de la densité nutritionnelle et de la diversité alimentaire dans le contexte d’une alimentation saine et durable, et comprendront comment différentes catégories d’aliments peuvent apporter des contributions nutritionnelles importantes et complémentaires.
- Seront au fait des divers paramètres environnementaux associés à l’agriculture et de l’influence du contexte sur l’empreinte environnementale.
Principaux sujets abordés :
- Les principaux facteurs contribuant à l’impact environnemental lié à l’alimentation.
- L’apport suffisant en nutriments et la raison pour laquelle il cadre intrinsèquement avec les principes d’une alimentation durable.
Résultats principaux :
- Pour favoriser un apport suffisant en nutriments, il est essentiel de consommer des aliments entiers, riches en nutriments et variés.
- Le principe fondamental d'une alimentation à base de plantes consiste à réduire la consommation d’aliments d’origine animale, et cela peut avoir pour effet d’exacerber les carences en micronutriments et en protéines déjà présentes.
- La surconsommation et la sous-consommation de plusieurs groupes alimentaires sont toutes deux liées à la charge de morbidité et à des carences en nutriments.
- Par exemple, une alimentation faible en produits laitiers est liée à une faible probabilité d’atteindre les BME en calcium.
- Les données actuelles soutiennent une association protectrice entre la consommation de produits laitiers et certains problèmes de santé tels que l’excès de poids/obésité, le cancer colorectal et le diabète de type 2. De plus, certaines études ont associé la consommation de 2 portions quotidiennes ou plus de produits laitiers à pleine teneur en gras à un risque réduit d’excès de poids/obésité, de mortalité totale, ainsi que de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.
- La diminution du pourcentage de calories provenant d’aliments d’origine animale (particulièrement lorsque ce pourcentage est inférieur à 30 %) entraîne une augmentation parallèle de la prévalence des carences en micronutriments.
- Parmi les 20 aliments les plus riches en nutriments couramment déficients dans le monde, 16 sont d’origine animale (viandes et abats non transformés, produits laitiers, œufs, poissons, etc.).
- Les aliments discrétionnaires (p. ex. boissons pour sportifs, alcool, boissons gazeuses et pâtisseries) représentent la plus grande part (environ 30,6 %) de l’impact environnemental de l'alimentation australienne (impact qui comprend des facteurs tels que le climat, la pénurie d’eau, la rareté des terres cultivées et la toxicité des pesticides). Pourtant, ils ne contribuent pas à l’apport en nutriments ni à la santé.
- Il est difficile de réduire l’impact sur l’environnement par des changements alimentaires (p. ex. en remplaçant des aliments), car souvent, en améliorant un facteur lié à l’impact sur l’environnement, on exacerbe celui associé à une autre catégorie.