Résumé d’étude : produits laitiers fermentés et risque de symptômes dépressifs

Des données de plus en plus nombreuses suggèrent que le microbiote gastro-intestinal pourrait influencer la santé du cerveau et même certains comportements. La recherche indique que les interventions nutritionnelles influencent l'axe intestin-cerveau, les probiotiques étant à la pointe du sujet. À cet effet, une méta-analyse de 8 études de cohortes incluant 83 533 participants a étudié le lien entre les produits laitiers fermentés et la dépression.

Homme qui tient la main de quelqu'un

L’axe intestin-cerveau fait l’objet d’un intérêt croissant, car de plus en plus de données suggèrent que le microbiote pourrait avoir des effets importants sur la santé et le bien-être, notamment en modulant la fonction cérébrale. Ainsi, l’impact sur la santé mentale des aliments fermentés contenant des probiotiques suscite de l’attention.

Une méta-analyse de 8 études de cohorte regroupant 83 533 participants a exploré l’association entre les produits laitiers fermentés et le risque de dépression. Globalement, la consommation de produits laitiers fermentés a été associée à une diminution de la probabilité de dépression1. Plus précisément, la consommation de fromage et de yogourt a été associée à une réduction du risque de dépression de 9 % et 14 %, respectivement. Les auteurs suggèrent certains mécanismes potentiels grâce auxquels les produits laitiers fermentés pourraient conférer ces avantages, notamment la réduction de l’inflammation intestinale, la diminution de la perméabilité intestinale, la réduction du stress via l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et l’altération de l’expression des récepteurs GABA.

Ces résultats s’ajoutent aux données de plus en plus nombreuses qui indiquent que les produits laitiers fermentés pourraient avoir des effets bénéfiques sur la santé mentale.

 
Pour consulter l’intégralité de l’étude, cliquez ici.
Apprenez-en plus
Vos impressions
Est-ce que ce contenu vous a été utile?