Le rôle de la matrice alimentaire dans la santé métabolique et le contrôle de l’appétit

Balado

Les aliments entiers et les combinaisons alimentaires aux repas doivent être pris en compte lorsqu’il est question du contrôle de la glycémie postprandiale et de l’appétit. Dans ce balado de la Société canadienne de nutrition, G. Harvey Anderson, Ph. D., discute des différences entre la qualité nutritionnelle des aliments entiers et celle de leurs analogues hautement transformés, ainsi que de leurs différents impacts sur le métabolisme et la satiété.

CNS podcast 1
 
Pour écouter le balado :
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Grâce à ce balado, apprenez-en plus sur :

  • La définition de la satiété et comment elle est mesurée;
  • Le rôle des aliments entiers, avec leur matrice naturelle, et des combinaisons alimentaires dans la santé métabolique et la satiété:
    • La comparaison entre les aliments entiers et les succédanés transformés;
    • Les besoins aux diverses étapes de la vie.

Principaux messages à retenir :

  • Les propriétés des aliments entiers favorisant la satiété ne se limitent pas à leur teneur en protéines:
    • Les protéines isolées n’ont pas les mêmes effets sur la satiété et la glycémie que les protéines consommées par l’entremise d’un aliment entier ou dans le contexte d’un repas.
  • Les aliments naturels et entiers se distinguent par leur matrice naturelle et leur composition qui ne peuvent pas être reproduites par les succédanés. Par conséquent, les aliments entiers, par exemple les produits laitiers, ont généralement des propriétés et des bienfaits métaboliques uniques:
    • Il s’agit d’une considération importante pour tous les groupes d’âge, mais les enfants et les adultes plus âgés pourraient être particulièrement vulnérables.
Conférencier(ère)
G. Harvey Anderson, Ph. D.

G. HARVEY ANDERSON

M. G. Harvey Anderson, Ph. D., est professeur en science de la nutrition et physiologie à la Faculté de médecine de l’Université de Toronto. Il est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise de la Faculté d’agriculture de l’Université de l’Alberta, et d’un doctorat en biochimie nutritionnelle de l’Université de l’Illinois. Il a également fait des études postdoctorales au Massachusetts Institute of Technology. Il est directeur du NSERC University-Industry Program in Food Safety, Nutrition and Regulatory Affairs (PFSNRA) (Programme université-industrie du CRSNG sur la salubrité des aliments, la nutrition et les affaires réglementaires) et ancien directeur du Child Centre for Nutrition, Health, and Development (Centre sur la nutrition, la santé et le développement de l’enfant). À l’Université de Toronto, il a occupé les fonctions de doyen associé de l’École des études supérieures; de doyen et doyen associé de la recherche à la Faculté de médecine; de président du Département des sciences nutritionnelles et de membre élu du conseil des gouverneurs.

M. Anderson prône la formation de partenariats entre les universités, l’industrie et les gouvernements afin d’apporter des solutions aux questions entourant les aliments et la nutrition, comme en témoigne son leadership dans la création du PFSNRA du CRSNG de l’Université de Toronto et le fait qu’il a été président du conseil d’administration de l’Institut international des sciences de la vie, dont le siège est à Washington D.C. M. Anderson a occupé des postes dans plusieurs universités chinoises, où il a dirigé la mise au point d’un programme universitaire de nutrition clinique et en santé publique à la Sun Yat-sen University of Medical Sciences, à Guangzhou. Ses recherches, soutenues depuis 1970 par des subventions examinées par les pairs, ont permis d’élucider les mécanismes expliquant les effets des aliments et de leurs composants sur le métabolisme, l’apport alimentaire, l’obésité et le diabète. Elles portent également sur le soutien nutritionnel en milieu clinique et la programmation maternelle des maladies chroniques. Elles ont mené à plus de 400 publications et à la formation de plus de 120 étudiants à la maîtrise et au doctorat, boursiers postdoctoraux et associés de recherche.